Chirurgie orbitaire
La chirurgie orbitaire est une spécialité médicale dédiée au traitement des pathologies affectant les structures profondes de l’orbite. Ces pathologies, telles que l’orbitopathie dysthyroïdienne (maladie de Basedow), les tumeurs orbitaires, les malformations ou les fractures, nécessitent des interventions complexes visant à corriger les déformations, restaurer la fonctionnalité ou retirer des lésions, tout en préservant la vision et l’esthétique.
Le Dr Marill, grâce à une formation approfondie et 4 ans de pratique dans le service de référence du Dr Galatoire à la Fondation Rothschild, un centre d’excellence en France, possède une expertise unique dans cette discipline exigeante.
Les pathologies de l’orbite
La prise en charge
Les complications
Orbitopathie dysthyroïdienne (maladie de Basedow)
L’orbitopathie dysthyroïdienne, également connue sous le nom de maladie de Basedow, est une affection inflammatoire liée à une dysfonction thyroïdienne. Elle provoque souvent une exophtalmie (saillie des globes oculaires), des rétractions palpébrales et des déplacements oculaires asymétriques. Si le traitement médical et la stabilisation de la maladie permettent de contrôler l’inflammation, des séquelles esthétiques et fonctionnelles peuvent persister.
La chirurgie orbitaire intervient principalement en phase post-inflammatoire pour traiter les complications ou corriger les séquelles esthétiques :
- Décompression orbitaire : cette intervention consiste à augmenter l’espace intra-orbitaire en retirant des parois osseuses et de la graisse orbitaire, permettant ainsi de réduire l’exophtalmie des globes oculaires.
- Chirurgie des rétractions palpébrales : les paupières peuvent être rétractées, exposant la cornée. La chirurgie vise à allonger les paupières pour améliorer la protection oculaire.
- Correction d’un strabisme : bien que cet acte chirurgical, visant à réaligner les globes oculaires, ne soit pas pratiqué directement par le Dr Marill, celui-ci travaille en collaboration avec une équipe de praticiens spécialisés en chirurgie du strabisme. En cas de besoin d’une intervention combinée, il saura vous orienter vers un confrère expert dans ce domaine.
Tumeurs orbitaires
Les tumeurs orbitaires sont des masses situées au sein de l’orbite, pouvant être bénignes ou malignes. Leur prise en charge est délicate en raison de la proximité des structures vitales. Les principaux types de tumeurs incluent :
- Hémangiomes caverneux : ces tumeurs bénignes vasculaires, souvent diagnostiquées chez l’adulte, peuvent causer une exophtalmie et une baisse d’acuité visuelle progressive. Leur traitement repose sur une exérèse chirurgicale minutieuse.
- Kystes épidermoïdes : ces kystes congénitaux contiennent du tissu épidermique et peuvent provoquer une masse palpable ou une déformation. Une intervention chirurgicale est souvent indiquée pour les retirer complètement.
- Lymphomes orbitaires : ces tumeurs malignes se présentent sous forme de masses progressives. Leur prise en charge combine souvent une biopsie diagnostique et des traitements systémiques (radiothérapie ou chimiothérapie).
- Méningiomes : ces tumeurs bénignes affectent les gaines des nerfs optiques et peuvent provoquer une baisse progressive de la vision. La chirurgie est indiquée lorsque la vision est menacée.
Fractures de l’orbite
Ces fractures surviennent généralement à la suite d’un traumatisme facial et peuvent entraîner une énophtalmie (apparence plus petite de l’œil) ou des limitations des mouvements oculaires. Leur prise en charge chirurgicale vise à restaurer l’anatomie orbitaire et à prévenir les séquelles fonctionnelles ou esthétiques.
Prise en charge chirurgicale
La chirurgie orbitaire est généralement réalisée sous anesthésie générale et requiert une planification rigoureuse, basée sur des examens d’imagerie comme l’IRM ou le scanner.
Des techniques mini-invasives sont privilégiées afin de réduire les cicatrices et de favoriser une récupération plus rapide.
Risques et complications
Les complications potentielles, bien que rares, doivent être prises en compte dans la chirurgie orbitaire en raison de la complexité anatomique de cette région :
- Hématomes orbitaires : ils peuvent survenir après l’intervention et représentent un risque majeur en cas de compression du nerf optique, pouvant entraîner une baisse de la vision si un traitement rapide n’est pas instauré.
- Diplopie : une vision double peut apparaître en raison de lésions musculaires ou nerveuses, nécessitant parfois une prise en charge supplémentaire pour corriger le trouble.
- Infections : bien que peu fréquentes grâce aux protocoles stricts d’asepsie, elles peuvent toucher les tissus orbitaires profonds et nécessiter un traitement antibiotique adapté, voire une prise en charge chirurgicale complémentaire dans les cas sévères.
- Baisse de la vision : une complication exceptionnelle, mais grave, pouvant survenir en cas de lésion accidentelle des structures optiques comme le nerf optique ou les vaisseaux sanguins qui l’entourent.
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Les dernières opérations
En découvrant des exemples concrets de patients ayant bénéficié d’une intervention chirurgicale, vous pourrez mieux comprendre à quoi vous attendre. Cela vous aidera à vous projeter et à vérifier si les résultats correspondent à vos attentes.
Un parcours de soin
centré sur l’écoute et l’humain
Je vous accueille avec mon équipe au sein de l’Institut Ophtalmologique Sourdille-Atlantique à Nantes. Au cours de la première consultation, j’évalue avec vous vos besoins et vous explique les différentes options chirurgicales envisageables à l’aide de supports visuels. Cette première consultation est basée sur l’échange et la confiance mutuelle.
Questions fréquentes
sur la chirurgie orbitaire
Les signes incluent une exophtalmie marquée, une déformation de l’orbite, des troubles de la vision ou une masse orbitaire diagnostiquée par imagerie.
La récupération varie selon l’intervention. Elle peut aller de quelques jours pour des interventions simples à plusieurs semaines pour des chirurgies plus lourdes.
Non, beaucoup de tumeurs orbitaires, comme les hémangiomes caverneux ou les kystes épidermoïdes, sont bénignes.
La chirurgie vise à préserver ou à améliorer l’esthétique.
Une surveillance régulière par imagerie (IRM ou scanner) et des consultations chez un spécialiste sont essentielles pour suivre l’évolution de la tumeur et déterminer si une intervention est nécessaire.