Larmoiement
Le larmoiement, ou épiphora, est un écoulement excessif de larmes sur les joues, dû à une obstruction partielle ou complète des voies lacrymales. Il peut toucher les enfants comme les adultes, avec des causes et des traitements qui diffèrent selon l’âge. Une consultation avec un spécialiste permet de traiter efficacement et durablement ce problème.
Larmoiement congénital (enfants)
Larmoiement acquis (adultes)
Larmoiement congénital (enfants)
Chez les nourrissons, le larmoiement est souvent causé par une obstruction congénitale des voies lacrymales. La cause la plus fréquente est un obstacle au niveau de la valve de Hasner, située à l’extrémité inférieure du canal lacrymo-nasal. Cette obstruction empêche les larmes de s’écouler dans le nez, provoquant un larmoiement constant, parfois accompagné d’infections récurrentes.
Traitement chirurgical
- Massage : le massage de l’angle interne de l’œil est souvent recommandé pour débloquer la valve avant de recourir à la chirurgie.
- Sondage lacrymal : si le larmoiement persiste au-delà de 12 mois ou en cas d’infections fréquentes, un sondage sous anesthésie générale peut être réalisé. Cette procédure simple et sans cicatrice consiste à insérer une sonde dans le canal lacrymal pour ouvrir la valve de Hasner.
- Intubation lacrymale : dans certains cas, une intubation temporaire avec un tube en silicone est nécessaire pour maintenir l’ouverture des voies lacrymales. Ce tube est retiré sans douleur en consultation après environ trois mois.
Larmoiement acquis (adultes)
Chez l’adulte, le larmoiement est souvent lié à :
- Une sténose partielle : rétrécissement des canaux lacrymaux sans obstruction complète.
- Une obstruction complète : blocage total des voies lacrymales.
Les symptômes incluent un écoulement constant des larmes, une gêne visuelle et, parfois, des infections.
Traitement chirurgical
- Pour une sténose partielle :
- Dilatation par ballonnet et intubation : procédure mini-invasive réalisée en ambulatoire, sans cicatrice, consistant à dilater les voies lacrymales avec un ballonnet, suivie de l’introduction de tubes en silicone pour maintenir leur ouverture.
- Pour une obstruction complète :
- Dacryocystorhinostomie externe : intervention qui consiste à créer un nouveau passage entre le sac lacrymal et la cavité nasale. Réalisée sous anesthésie générale avec une nuit d’hospitalisation, elle offre un taux de succès élevé.
Dans les deux cas, les sondes en silicone sont retirées en consultation après trois mois, rapidement et sans douleur.
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En découvrant des exemples concrets de patients ayant bénéficié d’une intervention chirurgicale, vous pourrez mieux comprendre à quoi vous attendre. Cela vous aidera à vous projeter et à vérifier si les résultats correspondent à vos attentes.
Un parcours de soin
centré sur l’écoute et l’humain
Je vous accueille avec mon équipe au sein de l’Institut Ophtalmologique Sourdille-Atlantique à Nantes. Au cours de la première consultation, j’évalue avec vous vos besoins et vous explique les différentes options chirurgicales envisageables à l’aide de supports visuels. Cette première consultation est basée sur l’échange et la confiance mutuelle.
Questions fréquentes sur le larmoiement
Les patients qui ont un larmoiement ont souvent de nombreuses questions. Voici quelques-unes des questions les plus courantes :
Le larmoiement chez les nourrissons est courant et disparaît souvent spontanément. Si les symptômes persistent après un an ou s’il y a des infections, consultez un spécialiste.
Les tubes en silicone sont laissés en place environ trois mois pour garantir une ouverture durable des voies lacrymales.
La cicatrice, située près de l’angle interne de l’œil, est petite et discrète. Avec des soins adaptés, elle devient à peine visible.
Pour les sténoses partielles, des gouttes lubrifiantes ou des dilatations simples peuvent être envisagées. Cependant, les cas sévères nécessitent une intervention chirurgicale.
La plupart des patients reprennent leurs activités normales après une semaine.